« Âge des Immortels » : différence entre les versions

De Nolgenn
Remise du texte de Spécial:PaulD
 
m Doritanh a déplacé la page Naissance des dragons vers Âge des Immortels
 
(Aucune différence)

Dernière version du 26 août 2024 à 09:29

Dès leur naissance El'Udane ressenti leur curiosité et il en fut ravi. Le frère et la sœur parcoururent Tolumh pendant des éons et finirent par connaître chaque vallée, chaque crique et les abysses des océans n'eurent plus aucun secret pour eux. Dès lors ils découvrirent, comme leur père avant eux l'horrible sentiment de l'ennui. Ils erraient sans réel but, se laissant porter par le vent un moment puis suivant la migration d'un troupeau mais ils découvrirent rapidement que la vie avait installé un cycle d'auto-préservation. Rien ne sortait de l'ordinaire et ne pouvait intéresser ces jumeaux omniscients. Il fut un moment où ils retournèrent au pied de la montagne de leur père. El’Udane avait ressentit leur peine et le vide qui grandissait en eux, particulièrement chez Quebremor. Son fils souffrait du manque de nouveauté et commençait à chercher querelle à sœur afin de combler son ennui. Le désarroi de ses enfants lui rappela le sien lorsqu'il eut-fini de créer Tolumh. Mais ce souvenir lui rappela également la joie qu'il avait ressenti et qu'il ressentait encore grâce à la venue au monde de la Vie et de ses enfants. Il descendit alors de sa montagne, le berceau de la vie et il leur enseigna comment façonner la matière brute de Tolumh. Il protégea sa petite chose en ne leur révélant pas le secret de sa création.

Haulenor et Quebremor ne pouvaient pas donner la vie à leur création parce que El'Udane souhaitait qu'ils apprennent à la perfection l'art de façonner avant d'insulter l'étincelle qui animerait leur œuvre. Les temps qui suivirent cette leçon furent les plus heureux de tous. Les jumeaux dessinèrent le monde tel qu'il est aujourd’hui, les majestueuses Falaises de Louvah leurs demandèrent de la force et de l'équilibre alors que les forêts verdoyantes de l'Est nécessitèrent la plus infime précision. Mais tous ces chefs-d’œuvre n'étaient rien à coté de la joie que ressentait El’Udane. Elle culmina alors que des enfants décidèrent de se séparer afin de se surprendre l'un l'autre. Et c'est ainsi que les pierres volantes naquirent ou que les grottes de cristal furent creusées. Le monde se couvrit de cadeaux toujours plus beau et plus [complexes.La](http://complexes.la/) création alla bon train mais s'essouffla et alors que Quebremer continuait de parfaire son art, Haulenor se lassa et, plus prévoyante, voulu ravir son frère d'un cadeau. Elle ne comptait pas lui offrir une énième merveille de pierre et de bois où fleurs et animaux s’épanouiraient oisifs, non elle connaissait son frère mieux que ça. Si elle voulait lui faire réellement plaisir, elle devait ajouter à sa pièce une vie nouvelle. Elle commença par le plus simple, de minuscules structures de pierres et de bois regroupées.Elle s'amusa à en articuler l’entrée de chacune et à en préciser les murs de fresque florales. Ce travail minutieux lui pris bien du temps mais devait être parfait et bien pensé. Avant qu'elle eu fini, la vie avait envahi son œuvre, les cerfs et les loups allaient et venaient entre ses structures mais étaient bien incapables d'en saisir le sens.Délicatement elle les en chassa puis elle alla trouver son père. Au pied du berceau du monde elle attendit mais il ne vint pas. Alors elle commença l’ascension, au sommet il l'attendait et il fut ravi de la voir arriver. Il la félicita pour les merveilles qui ornaient Tolumh grâce à elle et son frère puis il lui demanda avec curiosité le pourquoi de sa dernière création. La réponse de sa fille le figea, et avec lui sa lumière. Depuis leur naissance les jumeaux, n’avaient connu que la douce lumière de leur père et là pendant un instant le monde fut plongé dans le noir. Haulenor se trouvait au coté de son père donc elle ne vécu pas l'horreur que ressenti Quebremor. Son père avait il décidait de partir ? Les chassait il ? Quelle était leur faute ? Il se rua vers la montagne. Pendant que son frère voyageait vers eux Haulenor s'entretint avec son créateur. Il lui expliqua qu'il ne pouvait leur enseigner la création de la vie car c'était d'une subtilité telle qu'ils devaient encore maîtriser leur sens et leur cœur. Il s'excusa d'avoir créer la Vie avant eux. Celle-ci les empêchant d'entendre les murmures de Tolumh qui l’avaient jadis guidé pour créer sa petite chose. Face au chagrin de son père Haulenor ne pu que le rassurer en jurant de protéger la vie, sa sœur aînée, à défaut de défendre son propre enfant. Voyant que El'Udane demeurait attristé elle lui proposa alors de participer au cadeau pour son frère. Ce qu'elle ne pouvait créer, lui le pouvait et ensemble ils offriraient une source d’intérêt à Quebremor En écoutant sa fille il comprit que sa requête avait pour but l'amour et le bien être de son frère. Il lui proposa alors un marché, contre la création d’un vie pensante elle devrait porter avec lui la lumière depuis le berceau du monde afin qu’il puisse lui aussi voyager et admirer sa création s’épanouir. Ce qu’elle accepta avec joie. Alors Et 'Udane créa un être doué de conscience mais surtout il lui offrit un corps ce qui le différentié de ses enfants. Haulenor fut comblée et accueillit les premiers elfes dans la ville qu'elle avait créée pour eux. Mais alors que tout allait pour le mieux elle ressentit un flux de peur depuis le Sud, son frère se tenait là, observant. Elle alla à sa rencontre et lui offrit les elfes dont le litre arbitre aller leur permettre d'évoluer et de continuer à les surprendre, les occupant alors pour l’éternité. Le présent de sa sœur, autant par sa sophistication que par son audace, le ravit mais il lui parla de l’instant d’obscurité et s'inquiéta de nouveau pour leur père. Elle cru bon de le rassurer en lui expliquant que pour parfaire son cadeau elle avait demandé à leur créateur la connaissance sur la Vie. À ces mots la félure dans l'âme de Quelemor que l'obscurité avait créée ce changea en brèche. Sa soeur avait essayé de le doubler en gardant par elle le savoir de leur père. Dès lors les émotions se bousculaient en Quebremor, certe les elfes étaient une sources d'émerveillement et certains étaient des prodiges mais comment observer des créatures inférieures pourrait pardonner pareille trahison ? Il resta plusieurs siècles à regarder, observer ,étudier ces choses aux côtés de sa sœur avant de partir. Il erra de par le monde et tenta plusieurs fois de créer sa propre petite chose mais à chaque fois sa sensibilité était brouillée par la Vie, cette grande sœur braillante et omniprésente. Elle était si vulgaire à ses yeux à présent, grouillant sur Tolumh sans but. Alors il s'enfuit sous terre, se coupant de la lumière et de vie. Qu’elle relations pouvait il encore avoir avec les choses dont son père et sa sœur l’avaient exclu ? Eux qui portaient la lumière du monde sans lui. Il ne réalisa pas qu’ils lui avaient laissé la liberté de parcourir Tolumh et qu’il avait choisi de s’isoler se fermant à eux. Ironie du sort il trouva finalement le lieu où la lumière peinait le plus à s’immiscer et où la Vie n’avait pas encore réussi à s’établir. Et ce lieu était dans les racines de la montagne sur laquelle se tenait sa famille. C’est sous le berceau du monde qu’un dieu allait pleurer pour la première fois. Dans une gigantesque salle Quebremor installa son atelier, il entreprit de comprendre chaque élément qui l’entouré. Il laissa la matière prendre librement forme autour de lui et alla jusqu’à se priver de la vue pour ne plus être influencé par sa perception visuelle de Tolumh. Le temps passa et il fur vite entouré des plus belles statues que le monde n’avait jamais vues. Ces représentations étaient parfaites mais avaient toutes les traits d’une création d’El’Udane. Malgré la profondeur et la cécité il était encore sous l’influence de la Vie alors il creuse toujours plus profond. Il creusa si bien que par hasard il arriva à la limite du monde des âmes. Devant lui, derrière une fine membrane d’énergie il les voyait, les âmes des morts . Il resta là longtemps à observer ce qui lui était tant interdit. Il ne remarqua pas que de son observation naissait une profonde frustration, quelle injustice. De ses noires pensées la pierre se façonna. Les âmes passaient et l’observaient également, Quebremor les fixait toujours avec envie. Son père avait créé les elfes immortels ainsi il ne voyait en face de lui que les plus simples animaux, que se passerait il si il parvenait à un convaincre un de sortir ? Un elfe pourrait il échanger avec lui de l’autre coté ? Il souhaita alors briser cette barrière et s’emparer des âmes pour les installer dans ses créations et repeupler Tolumh de créatures nobles. Il devait essayer, il allait tuer un elfe et avec lui il briserait la barrière. Il se détourna des âmes et s’apprêtait à remonter à la surface quand il les vit. Les corps parfaits des créatures qui l’entouraient n’avaient rien d’El’udane. C’était le fruit de ses pensées, de puissants reptiles portant des ailes puissantes et des gueules massives. Il s’approcha et admira leurs écailles, leurs muscles et s’enorgueillit du génie de leur conception. Mais alors qu’il regarda dans leurs yeux il ne vit pas l’étincelle qui brillait dans chaque être. Ils étaient tous immobiles , sa fierté paternelle se mua en une profonde tristesse qui vira au désespoir et la faille jadis créé par la trahison de sa sœur céda. Dans le silence des profondeurs, aux portes de l’autre monde, devant les âmes des morts des temps anciens il émit deux sanglots. De ses lamentations perlèrent quatre larmes qui vinrent couler sur les statues à ses pieds. Dans le noir du cœur du monde le jeune dieu se tenait là seul incapable de bouger. Mais soudain il sentit contre lui une chaleur et il vit une lumière. De la lumière se détachèrent quatre ombres ailées. Ses enfant tournoyaient au dessus de lui. Il se sentit alors léger et alla voleter avec eux baigné d’une joie libératrice. Mais il ignorait que cette légèreté était due au vide que les larmes avaient créé dans sa propre âmes. De l’autre cotés de la barrière les morts contemplèrent impuissants la naissance des dragons. Quatre larmes qui allait engendrer des torrent de sang.